mardi 29 mai 2012

les retours du we S’ouvrir au monde - Préparation à la rencontre solidaire : week-end Jeunes


"Au début de ce weekend, nous ne savions pas à quoi nous attendre. Ces deux jours se sont finalement révélés très enrichissant pour nous.
A travers les différentes activités, nous avons pu nous remettre en cause, mieux appréhender nos craintes et nos peurs et prendre conscience de nos préjugés. Les échanges avec les autres groupes, dans une ambiance toujours excellente, et les temps de pause ont fait évoluer notre approche du projet de départ.
Un grand bravo et merci aux animateurs ainsi qu'aux intervenants pour l'animation et l'ambiance."
Cordialement
Manoël Devis, Marie Nénert, Emeline Fonteneau

  ‎"Un weekend permettant de se plonger dans son projet et d'en découvrir d'autres. Une préparation au départ instructive et sympathique." Voili pour moi !

Marc-Antoine


 ‎"J'ai adoré ce week-end que je juge indispensable pour les voyages de jeunes dans un contexte de solidarité. C'était vraiment génial, l'ambiance était tout à fait conviviale. On s'est fondu dans notre projet tout en en découvrant d'autres, ce qui nous donne envie de partir et de voyager. Merci aux animateurs !"
Laure-Anne

‎"Le week end était super, l'ambiance aussi. J'ai vraiment passé un super bon moment. La préparation aux voyages était très instructive et m'a permi de prendre conscience d'un tas de truc. Résultat : j'ai encore plus envie de partir !"
Cerise 

Le week-end s'ouvrir au Monde a vraiment été un moment génial pour moi : j'ai appris pleins de choses, fait des rencontres et il y avait une super ambiance ! J'espère avoir l'occasion d'y retourner. De plus, il m'a donné des idées pour mon métier plus tard, car ce week end m'a donné envie de travailler dans l'humanitaire, la solidarité internationnale et de faire des voyages. Le jeu que j'ai préféré, c'est le débat mouvent : j'ai trouvé les questions super intéressantes et le débat passionnant ! J'espère que vous referez ce jeu la prochaine fois ! :)
Jeanne

mardi 22 mai 2012

Projet jeune : des nouvelles de Margaux (3)


Ca fait un peu plus d'un mois que je suis là et je commence à m'habituer petit à petit à la vie d'ici. Je commence à ne plus voir la différence de peau, appart quand je vois les autres françaises ou je me dis "Wouhaaa, elles sont éblouissantes", surtout quand elle vienne d'arriver sur le sol Burkinabé. Dans mes débuts dans la rue, sur la moto, aux maquis, au marché ect… j’étais flattée quand les enfants me faisaient des signes, qu’on me saluait élégamment quoi quoi quoi. Ensuite, au bout de 2-3 semaines ca m’à énervé. Je voulais m’intégrer et sa me rappelait que je suis toujours une étrangère, une nassara. Pis bon, à chaque fois répondre, faire des sourires…toute la journée ca comment à faire beaucoup. Le temps passe, je commence à y prêter moins d’attention et inversement, j’ai l’impression qu’on me regarde moins, qu’on me salue moins. Lorsque ses situations se présentent, je réponds simplement ou je laisse passer. Enfin voilà, une évolution quoi:-)
 
Au début, certaines choses me choquaient comme l'absence de poubelle et lorsque tu veux jeter quelque chose, c'est à même le sol. Les premières fois, je gardais tout dans mon sac, je me faisais des poubelles dans ma chambre chez tanti. Impossible de jeter par terre. Blocage psychologique. Mais bon, petit à petit je commence à prendre cette habitude et je le fais sans trop culpabiliser.
Ici, c'est par terre la poubelle et comparé à ce qu'on pense, on marche rarement pied nu, c'est toujours avec des tongs car le sol est considéré comme sale et il l’est vraiment.
 
Aujourd’hui il m’est arrivé une histoire imprévue et je souhaitais vous la faire partager. Vous savez, la mama qui est sourde, elle est venue faire un contrôle à son bébé à la clinique. On se salue, je me pose à côté d’elle, avec le temps je me suis un peu habitué à se manière de s’exprimer et on commence à papotter. Elle m’explique qu’elle est venue ce matin à pied et qu’elle va bientôt rentrer à son village qui se situe à 10km comme ça de Ouahigouya. Il ne faut pas oublié que la grossesse de cette mama est à terme. Pour moi c’était inconcevable de la laisser partir à pied « ici c’est comme çà, les femmes ont l’habitude ». Je lui ai proposé de la remorquer sur ma moto. Il était 11h  quand on à quitté la clinique et dès la sortie, elle me demande de s’arrêter et elle se dirige vers un garage vélo. Elle revient elle le sien ; je ne comprenais pas. Après une discussion, j’ai plus ou moins apprit qu’elle était venue avec mais qu’elle était tombé et que maintenant son vélo était gâté et qu’elle devait marcher à côté. Je ne savais plus quoi faire. On commence à monter à deux sur ma moto pendant qu’elle tenait le vélo. Au bout de 100 mètres on se rend bien compte que ce n’est pas possible et qu’à chaque accélération ou ralentissement on risque de tomber. Du coup, elle décide de reposer le vélo au garage et elle viendra le rechercher à la prochaine consultation. Petite info entre parenthèse, à côté du réparateur, il y a le boutiquier. Je viens régulièrement là-bas acheter des sachets d’eau, des galettes, discuter, rigoler, passe un moment. Pour en revenir à mon histoire, quand on était au niveau du garage, le fils de la boutiquière vient vers moi et se propose de nous accompagner. Tous, ils voyaient bien qu’on n’arrivait pas à partir sereinement. Faisal, c’est son nom. Il s’est proposé de prendre le vélo pendant que je remorquais mariam et de nous rejoindre au village. Ainsi, on est parti et on a rejoint le gourdon. Enfin, pas très longtemps car rapidement la route se transforme en piste rouge. C’est une voie en gravier avec plus ou mois de bosse ou de creux. A peine 1km passé que le désert s’installe tout autour de nous. Il n’y a rien appart le sol sec, des arbres très fin et très bas à un intervalle de plusieurs mètres. Seul le chemin nous indique que la vie ne se situe pas très loin. Après une demi-heure de piste rouge, elle me dit de tourner à droite, là ou il n’y a vraiment rien. Seulement 2-3 marques de vélo ou de moto nous indiquent le chemin à prendre et on continue tout droit.
Toujours tout droit. On avance et je n’aperçois aucun village, rien que le désert…Si quelque chose devait nous arriver à ce moment là...on serait vraiment mal. Après un certain temps, on arrive dans son village, on descend de la moto et les salutations commencent. A peine quelques minutes passé que nous sommes entourés par des enfants. Certains ont peur, d'autre vienne me toucher. Les mama viennent me saluer, me parler en morré.... Bon, on n’est jamais trop à l'aise dans ce genre de situation. Chacun se fait les salutations, on attend un peu, on s'assoit boire un peu d'eau, on remercie en saluant une deuxième fois et entre tout ça tu souris un peu gêné. On est parti un peu plus loin retrouver Faisal et nous sommes rentré en moto à Ouahigouya. Sur la route, il m'avoue qu'il n'avait jamais parcouru un si long trajet en vélo. Pour le remercier, je l'invite à manger. Il me raconte un peu sa vie. Il a 17ans et fréquente la classe de 5ème. Quand il était jeune, il habitait chez son oncle et il travaillait comme mécano pour une comagnie de bus. Au bout d'un certain temps, il retourne chez sa mère à Ouahigouya pour fréquenter l'école. Là, il est sur un projet pour travailler comme contrôleur de ticket dans un bus en Côte d'Ivoir. Il avait l'air content quand il me racontait cette nouvelle alors on va espérer que ça va marcher. 

(...)
 
Au travail, ça se passe très bien. Je suis toujours en pédiatrie, je donne un coup de main sans avoir la responsabilité de l'infirmière. Avec l'équipe c'est super. On discute beaucoup, on se fait les blagues...bon, on parle aussi travail. Hier après-midi, il faisait chaud, on transpirait sur place mais ca restait supportable grâce au petit vent. Un collègue me dit qu'il fait 45°... Aujourd’hui, je suis partie rendre visite au responsable de l'association Chambé-Ouahi. Il y avait la clim dans son bureau, il faisait frai et j'avais un peu froid. Je regarde le thermomètre et j'aperçois 29°. Yeah, quand je vais rentrer en France, je risque d'attraper un rhume.
 
 
Voilà quelques nouvelles d'ici .
 
 
Margaux

vendredi 11 mai 2012

S’ouvrir au monde - Préparation à la rencontre solidaire : week-end Jeunes

Vous avez envie de voyager et de rencontrer les habitants du monde dans un projet de solidarité !
Le Rézo Jeunesse & Solidarité internationale en Savoie vous propose un temps fort de préparation à la rencontre interculturelle et solidaire !
Afin de favoriser le partage et la rencontre entre jeunes voyageurs solidaires et anciens "baroudeurs", il est important de participer à l’ensemble du week-end, du samedi 13h30 au dimanche 17h.
Une soirée conviviale est prévue le samedi.
Pré-inscriptions obligatoires par mail en précisant vos prénom, nom et âge, ainsi que le nom de votre projet et le pays de destination à : contact@paysdesavoiesolidaires.org

Télécharger le dépliant
Contact : Pays de Savoie solidaires
Savoie Technolac BP 297 -
73375 Le Bourget du Lac

Mathilde Tagand - tél. 04 79 25 28 97
www.paysdesavoiesolidaires.org

15 juin : Assemblée Générale


Nous avons le plaisir de vous convier à l’Assemblée Générale Ordinaire de l’association Chambéry-Ouahigouya qui se déroulera le :
Vendredi 15 Juin 2012
Salle Municipale - La Bisseraine
505, route de la labiaz, 73000 CHAMBERY

L’ensemble des activités menées dans le cadre de la Coopération décentralisée de la Ville de Chambéry avec la Ville de Ouahigouya (Burkina Faso) vous sera présenté. A 20h30, à l’issue de cette rencontre,  nous vous proposons de nous réunir autour d’un barbecue convivial. N’hésitez pas également à inviter vos familles et amis a ce temps fort de rencontre autour du projet de coopération. Merci de bien vouloir nous préciser votre présence par téléphone ou par mail.

Eclairage sur : La solidarité internationale

C'est un beau mot, la solidarité. Il renvoie à des notions, de fraternité, d'entraide, de partage.La solidarité commence dans la famille, le groupe, le village, puis elle s'élargit et peut traverser les cultures, les générations, les frontières. Elle devient alors la Solidarité internationale

Venez découvrir le dossier thématique de RITIMO sur le sujet : 
http://www.ritimo.org/dossiers_thematiques/solidarite_internationale/solidarite_intro.html
(Ritimo est un réseau d'information spécialisé sur la solidarité internationale et le développement durable.)

Et la "Coopération décentralisé" dans tout ça ? 


Au sens français la coopération décentralisée désigne l’établissement de relations de long terme entre collectivités territoriales françaises (régions, départements, communes et leurs groupements) et étrangères, formalisées par des conventions. Celles-ci définissent les actions de coopération prévues et leurs modalités techniques et financières. La coopération peut prendre des formes diverses : aide au développement, appui institutionnel, gestion commune de biens et de services, coopération transfrontalière ou coopération interrégionale.
Cette définition est inscrite dans la loi : cette capacité reconnue officiellement aux collectivités territoriales inscrit leur action en matière de coopération dans un cadre juridique, administratif et budgétaire précis.

Pour aller plus loin, voici la présentation complète de RESACOOP  (Réseau Rhône-Alpes d'appui à la coopération internationale) :
http://www.resacoop.org/Boite_Outils/fiches_techniques/def_francaise_cooperation_decentralisee.asp

jeudi 10 mai 2012

Le Marché des Continents, le 1 et 2 juin 2012


Le programme complet est en ligne !
A un mois de la manifestation, ce sont plus de 99 associations qui se sont inscrites pour participer à cette 16 ème édition. Retrouvez dans le programme toutes les nouveautés de cette édition ainsi que les nombreux rendez vous proposés par la Ville et les associations.
Pour télécharger le programme, cliquer ici 

Venez nombreux « flager » avec nous !
Chambéry-Ouahigouya tiendra une buvette et un stand d’artisanat.

Nous animerons aussi un arbre à palabre :  DONNER, EST-CE AIDER ? Le don est une pratique courante dans les actions de solidarité internationale. Mais, aider n’est pas une chose aisée et est-ce toujours approprié ? Avec le témoignage de Yousoufou Ouedraogo, bibliothécaire de Ouahigouya et Marianne Rouxin, adjointe de direction à la médiathèque de Chambéry.
Samedi 2 juin à 16h15  Tente à palabres, parc du Verney

Des lien pour aller + loin : 
site du marché des continents : http://villeouvertesurlemonde.chambery.fr/




Encore merci à tous les bénévoles présents

Projet jeune : des nouvelles de Margaux (2)

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien et qu'il ne fait pas trop froid.
Ici, c'est toujours sous les 40° que les jours passent, bien qu'il y a des pluies éclaires pour soulager.
 
Journée stéréotype
De manière général, je me lève vers 5h30- 6h avec les chèvres qui crient car le jour est levée et qu’elles ont faim. Et oui, on a 5 chèvres dans la cours. A côté, on a un puis et j’en tire l’eau pour prendre ma douche (avec le seau). Ensuite, vient le temps du Nescafé et une demi-baguette de pain. Ici le café est en poudre et le lait s’est soit du lait concentré ou du lait en poudre. On fait avec et franchement c’est pas mal du tout. Tanti m’accompagne et ont papote pendant un moment. A 8h je suis au service et la journée commence. En général, je reviens à la maison vers 12h30,   on mange, je reprends une douche et la sieste s’impose. Des fois, il fait tellement chaud que c’est impossible et dans ce cas la…tu es juste assis, à limiter chaque mouvement, tu discutes comme tu peux et tu attends. Ca fini toujours par passer. Ensuite, je reprends vers 15h jusqu’à 18h. A chaque fois, j’essaye de rentrer tôt mais il y a toujours quelque chose. Soit, je vais au Maquis avec Simone (ma collègue de travail), soit avec Michèle ou encore avec Joseph. Et si j’ai le temps, je viens à la bibliothèque regarder mes emails. Mais de manière générale, je me débrouille pour rentrer vers 20h et toute la famille est là. Je reprends une douche, on s’assoit tous ensemble et on se remet à coser en attendant le repas. C’est seulement après que les enfants/jeunes ouvrent les cahiers jusqu’à…minuit/ 1h du mat pour réviser. Pendant la journée il fait trop chaud et c’est impossible pour eux de se concentrer. Les amis viennent aussi, ils se retrouvent tous devant un tableau et chacun révise sa leçon. Vraiment, je les trouve courageux ! Pendant ce temps là, je sors le matelas et je m’endors tranquillement dans la cours. Les premiers jours, je dormais à l’intérieur avec le   ventilateur mais…bon….pendant deux mois ca coûte cher en électricité…Et même, quand il a commencé à faire vraiment chaud, je me réveillais à chaque fois vers 1h, assoiffé et transpirante. Du coup, je sortais le matelas et je terminais ma nuit dehors. Alors j’ai préféré m’habituer à la cours et depuis plusieurs jours ca va très bien, ca m’arrive même de me réveiller et d’avoir un peu froid.
 
Le week-end
Pendant la cérémonie du président, il y a eu des groupes de danse et de musique qui ont fait le show. A plusieurs reprises, j’en ai vu un qu’avec des enfants (10-18ans) qui se débrouillait vraiment bien. Il y avait les musiciens avec leur djambé ect… et devant les enfants qui faisaient de la danse africaine traditionnelle. A la fin de la journée, je suis allée les voir pour leur demander des cours… Le prof s’appelle Wilfrid et c’est lui qui apprend aux enfants la musique ET la danse.
Il m’a invité à venir les voir répéter. C’est dans un village qui s’appelle Arbole, c’est sur le goudron à 1h30 de bus entre Ouahigouya et Ouaga. C’était vraiment trop ouf. En fait, c’est un centre qui s’appelle « le centre Kombi » qui existe depuis 4 ans. Wilfrid est arrivé à se moment là et il a commencé à donner des cours à des enfants qui ne savait ni jouer, ni danser. A l’heure actuelle, ils font des tournées et vont partir en aout au canada et en septembre en France. J’ai donc assisté a un cours qu’il fait et c’était marrant car c’est les enfants de 14ans qui m’aidaient à mieux intégrer les mouvements. Franchement, ils sont vraiment forts car ils ont dansé tout le week-end de 8h à 12h et de 15h à 18h. Avec la chaleur, le rythme très rapide de la danse, les mouvements très énergiques… c’était pas évident. Mais bon, je suis entrain d’apprendre. J’ai aussi commencé à faire le djambé…
 
Voilà voilà, un peu de mes nouvelles, des aventures que je vie ect…
Bonne semaine à vous, j’espère que ca va bien se passer.
 
Bises,
 
Margaux